Les contributeurs Heather Wardle (Université de Glasgow, Glasgow, Royaume-Uni), Louisa Degenhardt, (Université de Nouvelle-Galles du Sud, Sydney, Australie), et Shekhar Saxena (Université de Harvard, Cambridge, états-Unis) ont annoncé le lancement de la revue inaugurale Commission des Jeux d’argent.
Cette “enquête scientifique” traite des préoccupations relatives aux comportements de jeu, en faisant valoir que le jeu est “un problème de santé publique urgent, négligé, sous-étudié et qui s’aggrave”.
L’étude précise :
“Pendant la majeure partie de la dernière partie du 20e siècle, les jeux d’argent ont été négligés en tant que problème de santé publique. Les méfaits des jeux d’argent sont cachés et souvent compliqués par des associations avec d’autres problèmes de santé .”
L’enquête elle-même est sans doute polarisante, car les scientifiques affirment qu’il y a un manque de recherche sur les effets des jeux d’argent sur la santé mentale, écartant d’innombrables études qui mettent en évidence les vulnérabilités génétiques sous-jacentes aux troubles du jeu.
En effet, CalvinAyre affirme que “les parents au premier degré de joueurs à problèmes sont huit fois plus susceptibles de développer leurs propres problèmes de jeu que les personnes qui ne partagent pas cet ADN contaminé”.
La revue The Lancet Public Health a rejeté l’expression “jeu responsable”, affirmant qu’elle “porte un message d’irresponsabilité et de honte pour ceux qui ne peuvent soi-disant pas contr?ler leurs habitudes de jeu”.
Les scientifiques affirment :
“L’industrie du jeu va résister et s’opposer fermement aux propositions visant à introduire des interventions qui pourraient réglementer ou restreindre ses activités commerciales.”
Toutefois, les efforts déployés ces dernières années pour mettre en évidence les méfaits des jeux d’argent et la sensibilisation aux dépendances se sont intensifiés. Les opérateurs travaillent désormais plus étroitement avec les sociétés de jeux responsables, notamment en intégrant des solutions de jeu responsable à leurs produits.
Source : Calvin Ayre , The Lancet
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